Grammaire Égyptienne/CHAPITRE PREMIER

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Grammaire Égyptienne

Introduction

CHAPITRE PREMIER

CHAPITRE II

Français Português

GRAMMAIRE

ÉGYPTIENNE

ou

PRINCIPES GÉNÉRAUX DE L'ÉCRITURE SACRÉE ÉGYPTIENNE

APPLIQUÉE A LA REPRÉSENTATION DE LA LANGUE PARLÉE


CHAPITRE PREMIER.

NOMS, FORMES ET DISPOSITIONS DES CARACTÈRES SACRÉS


$ 1er. FORMES DES CARACTÈRES

1. Les caractères qui, dès l'origine, composèrent le système entier de l'écriture sacrée, furent des imitations plus ou moins exactes d'objets existants dans la nature.

2. Ces caractères, consistant en images de choses réelles, reproduites dans leur ensemble ou dans quelques-unes de leurs parties, reçurent des anciens auteurs grecs le nom de ΓΡΆΜΜΑΤΑ ἹΕΡᾺ, caractères sacrés, et plus particulièrement celui de ΓΡΆΜΜΑΤΑ ἹΕΡΟΓΛΥΦΙΚᾺ, caractères sacrés sculptés. De là est dérivé le nom de HYÉROGLYPHES ou de CARACTÈRES HIÉROGLYPHIQUES qu'on leur a conservé jusqu'à notre temps.[1]

3. Le nom d'hiéroglyphes ne doit, à la rigueur, être apliqué qu'aux seuls caractères sacrés, sculptés ou peints, représentant des objets naturels dessinés ou sculptés avec quelque soin, ainsi que l'exigerait la bonne décoration des monuments publics ou privés à laquelle ils furent spécialement employés. On les distinguera ainsi des hiéroglyphes linéaires, et des signes hiératiques, méthodes abréviatives dont il sera parlé au second paragraphe de ce chapitre.


4. Les anciens Égyptiens comprenaient sous le nom général de ⲥⲁϧ ⲛ̄ ⲛⲉⲛⲟⲩⲧⲉ
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nTr Hm Z3
CARACTÈRES SACRÉS, non-seulement les hiéroglyphes proprement dits, mais encore les hiéroglyphes linéaires et les caractères hiératiques: c'est dans une acception tout aussi étendue qu'il faut prendre les mots Γράμματα ἱερὰ dans certains auteurs grecs.

5. Il est démontré que les hiéroglyphes proprement dits furent les premiers caractères dont les Égyptiens se servirent. Pour nous du moins, ils doivent former l'écriture primitive égyptienne, puisque les trois autres méthodes graphiques, la linéaire, l'hiératique et la démotique, n'en sont évidemment que des abréviations.

6. Dans l'origine, les images d'objets réels, premiers éléments de l'écriture hiéroglyphique, n'offraient sans doute point à l'œil cette naïveté d'imitation unie à la finesse élégante de travail, qu'on admire dans les inscriptions des obélisques et des grands monuments de Thèbes; mais quelque grossiers que fussent ces premiers essais de sculpture, ils avaient pour but essentiel l'imitation des objets, portée aussi loin que le permettaient l'inexpérience de la main et le défaut d'instruments perfectionnés. On cercherait d'ailleurs vainement dans l'Égypte entière des traces réelles de l'enfance de l'écriture. La plupart des édifices existants sur ce sol antique appartiennent, non aux premiers essais, mais à une RENAISSANCE des arts et de la civilisation qu'avait interrompus une invasion de Barbares antérieure à l'an 2000 avant l'ère chrétienne. Les inscriptions qui décorent ces monuments nous montrent, en effet, l'écriture hiéroglyphique tout aussi développée, tout aussi complète, poir la forme et pour le fond, que les dernières légendes sculptées par les Égyptiens au second et ao troisième siècles après J. C.[2]

7. Quelle que soit l'époque à laquelle remonte l'invention des caractères hiéroglyphiques, leur série entière considérée quant à la forme matérielle seulement, abstraction faite de la valeur propre à chacun d'eux, reproduit des images distinctes de toutes les classes d'êtres que renferme la création; on y observe successivement en effet seize genres d'objets figurés:

A. Des images de corps célestes aussi reconnaissables qu'il est possible de les tracer lorsqu'il s'agit de figurer isolément des objets de cet ordre. Tels sont par exemple: [3]

GRAMÁTICA

EGÍPCIA

ou

PRINCÍPIOS GERAIS DA ESCRITA SAGRADA EGÍPCIA

APLICADA À REPRESENTAÇÃO DA LÍNGUA FALADA


PRIMEIRO CAPÍTULO.

NOMES, FORMAS E ARRANJOS DOS CARACTERES SAGRADOS


$ 1º. FORMAS DOS CARACTERES

1. Os caracteres que, desde o início, compunham todo o sistema de escrita sagrada, eram imitações mais ou menos exatas de objetos existentes na natureza.

2. Esses caracteres, constituídos por imagens de coisas reais, reproduzidas no todo ou em algumas de suas partes, receberam dos antigos autores gregos o nome de ΓΡΆΜΜΑΤΑ ἹΕΡᾺ, caracteres sagrados, e mais particularmente o de ΓΡΆΜΜΑΤΑ ἹΕΡΟΓΛΥΦΙΚᾺ, caracteres sagrados esculpidos. Daí deriva o nome HIEROGLIFOS ou CARACTERES HIEROGLÍFICOS que foram preservados até nossos dias.[4]

3. A denominação hieróglifos só deve, a rigor, ser aplicada a caracteres sagrados, esculpidos ou pintados, representando objetos naturais desenhados ou esculpidos com algum cuidado, como seria exigido à boa decoração de monumentos públicos ou privados para os quais eram especialmente empregados. Vamos assim distingui-los dos hieróglifos lineares e dos sinais hieráticos, métodos abreviativos que serão discutidos no segundo parágrafo deste capítulo.


4. Os antigos egípcios entendiam sob o nome geral de ⲥⲁϧ ⲛ̄ ⲛⲉⲛⲟⲩⲧⲉ
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nTr Hm Z3
CARACTERES SAGRADOS, não apenas os hieróglifos propriamente ditos, mas também os hieróglifos lineares e caracteres hieráticos: é em um sentido igualmente amplo que devemos usar as palavras Γράμματα ἱερὰ em certos autores gregos.

5. Está demonstrado que os hieróglifos propriamente ditos foram os primeiros caracteres usados ​​pelos egípcios. Para nós, pelo menos, eles devem formar a escrita egípcia primitiva, uma vez que os outros três métodos gráficos, linear, hierático e demótico, são obviamente apenas abreviações deles.

6. Originalmente, as imagens de objetos reais, primeiros elementos da escrita hieroglífica, sem dúvida não ofereciam aos olhos esta ingenuidade da imitação unida à elegante delicadeza do trabalho, que admiramos nas inscrições nos obeliscos e nos grandes monumentos de Tebas; mas por mais rudimentares que fossem essas primeiras tentativas de escultura, seu objetivo essencial era a imitação de objetos, levada até onde a inexperiência da mão e a falta de instrumentos aperfeiçoados permitiam. Além disso, procurar-se-ia em vão em todo o Egito vestígios reais da infância da escrita. A maior parte dos edifícios existentes neste solo antigo pertencem, não às primeiras tentativas, mas a um RENASCIMENTO das artes e da civilização que foi interrompido por uma invasão de bárbaros antes do ano 2000, antes da era cristã. As inscrições que decoram estes monumentos nos mostram, de fato, uma escrita hieroglífica tão desenvolvida, tão completa, em forma e conteúdo, como as últimas lendas esculpidas pelos egípcios nos séculos II e III dC.[5]

7. Qualquer que seja o período a que remonte a invenção dos caracteres hieroglíficos, toda a sua série considerada apenas em termos de forma material, desconsiderando o valor específico de cada um deles, reproduz imagens distintas de todas as classes de seres que a criação contém; observamos em sucessão dezesseis tipos de objetos figurados:

A. Imagens de corpos celestes tão reconhecíveis quanto possível rastreá-los quando se trata de representar objetos desta ordem isoladamente. São, por exemplo: [6]

B. L'homme de tout âge, de tout sexe, de tout rang, et dans les différentes attitudes que son corps est susceptible de prendre;

B. O ser humano de qualquer idade, de qualquer sexo, de qualquer posição, e nas diferentes atitudes que seu corpo é capaz de assumir;

C. Les divers membres ou parties du corps humain; [7]

C. Os vários membros ou partes do corpo humano; [8]

D. Les quadrupèdes domestiques ou sauvages; [9]

D. Quadrúpedes domésticos ou selvagens; [10]

E. Un nombre assez considérable d’oiseaux de différentes espèces; [11]

E. Um número bastante considerável de aves de diferentes espécies; [12]


F. Divers genres de reptiles; [13]

F. Vários tipos de répteis; [14]


G. Quelques espèces de poissons; [15]

G. Algumas espécies de peixes; [16]


H. Des insectes, en fort petit nombre; [17]

H. Insetos, em número muito pequeno; [18]


I. Des végétaux, des fleurs et des fruits;

I. Vegetais, flores e frutos;

J. Des objets d’habillement ou de costume; [19]

J. Objetos de vestuário ou fantasia; [20]

K. Des meubles, armes et insignes divers; [21]

K. Móveis, armas e insígnias diversas; [22]

L. Des vases et un grand nombre d’ustensiles; [23]

L. Vasos e grande quantidade de utensílios; [24]

M. Les instruments de la plupart des arts et métiers; [25]

M. Os instrumentos da maioria das artes e ofícios; [26]

N. Quelques édifices, constructions et divers produits des arts; [27]

N. Alguns edifícios, construções e produtos artísticos diversos; [28]


O. Plusieurs formes géométriques, ou plutôt des caractères images d'objets peu reconnaissables pour nous qui sommes si étrangers à tant de détails des usages égyptiens;

O. Diversas formas geométricas, ou melhor, caracteres imagéticos de objetos pouco reconhecíveis para nós, tão estranhos a tantos detalhes dos costumes egípcios;

P. Enfin plusieurs caractères présentant des images monstrueuses, mais dont toutes les parties intégrantes existent néanmoins dans la nature réelle, et tels sont par exemple:

P. Por fim, vários caracteres apresentando imagens monstruosas, mas todas as partes integrantes das quais existem na natureza real, e tais são por exemplo:

8. Il sera difficile, long-temps encore, et à cause des signes figuratifs, d'assigner, d'une manière même approximative, le nombre des caractères de chacune de ces seize subdivisions, et par suite le nombre total des signes employés dans l'écriture sacrée égyptienne. Nous dirons seulement que le tableau des caractères hiéroglyphiques de toutes les classes, résultant du dépouillement attentif des formes différentes recueillies sur tous les monuments originaux qu'il nous a été permis d'étudier, s'élève, au moment actuel, à moins de neuf cents caractères évidemment distincts les uns des autres; encore doit-on être convaincu d'avance que plusieurs signes notés comme différents de quelques autres, ne son, au fond, que de simples variantes.

9. L'écriture hiéroglyphique étant, par essence, destinée à la décoration des monuments, on ne négligea rien de ce qui pouvait concourir à la précision, à l'élégance et à la richesse des caractères si nombreux et si variés que ce système graphiqque avait pour éléments. La plupart des inscriptions en hiéroglyphes existantes sur les édifices de l'Égypte, construits avant la domination des Grecs et des Romains, comme sur les obélisques de l'époque pharaonique, sont des modèles d'un style de sculpture à la fois pur et grandiose; on ne peut qu'admirer le soin infini avec lequel sont terminés les plus menus détails de chaque signe. (Ils sont exécutés ou en relief, ou en silhouette creuse, ou enfin en relief dans le creux.)

10. La richesse des inscriptions hiéroglyphiques sculptées avec tant de recherche était, outre cela, rehaussée par l'éclat des couleurs que l'on appliquait à chaque signe, ou selon certaines règles, puissées dans la nature même de l'objet figuré, ou purement, conventionnelles.

11. On coloriait également les textes hiéroglyphiques tracés en grand, à l'encre noire ou rouge, sur les parois des tombeaux, et en petit sur les cercueils des momies et sur divers autres genres de monuments susceptibles de recevoir des inscriptions.

12. Ainsi les hiéroglyphes, c’est-à-dire les caractères de l’écriture monumentale, furent principalement exécutés de trois manières : 1o sculptés et sans couleur, 2o sculptés et peints, 3o dessinés avec encre de couleur et ensuite peints.

13. Voici les notions générales que nous avons recueillies par l’observation, sur l’emploi des couleurs dans l’écriture hiéroglyphique.

Leur application aux caractères sacrés avait lieu suivant deux systèmes un peu différents : selon qu’il s’agissait de peindre ou des hiéroglyphes sculptés en grand sur des monuments publics, ou bien des hiéroglyphes de petite proportion, qui étaient dessinés seulement au trait, et à l’encre noire ou rouge, sur des sarcophages, des stèles et autres monuments de ce genre moins relevé.

14. Dans le premier système, applicable seulement aux caractères sculptés en grand, on cherchait, par des teintes plates, à rappeler à peu près la couleur naturelle des objets représentés : ainsi, les caractères figurant le ciel étaient peints en bleu (1) ; la terre en rouge (2) ; la lune en jaune (3) ; le soleil en rouge (4) ; l’eau en bleu (5) ou en vert (6).

8. Será difícil, ainda por muito tempo, e por causa dos sinais figurativos, atribuir, mesmo que aproximadamente, o número de caracteres de cada uma dessas dezesseis subdivisões e, consequentemente, o número total de sinais usados ​​na escrita sagrada egípcia. Diremos apenas que a tabela de caracteres hieroglíficos de todas as classes, resultante da análise atenta das diferentes formas recolhidas em todos os monumentos originais que nos foi permitido estudar, ascende, atualmente, a menos de novecentos caracteres obviamente distintos entre si; Devemos ainda estar convencidos de antemão de que vários sinais apontados como diferentes de outros nada mais são, em última análise, do que simples variantes.

9. Sendo a escrita hieroglífica, no essencial, destinada à decoração de monumentos, nada era descurado que pudesse contribuir para a precisão, elegância e riqueza dos caracteres tão numerosos e tão variados que este sistema gráfico tinha como elementos. A maior parte das inscrições hieroglíficas existentes em edifícios egípcios construídos antes da dominação dos gregos e romanos, como nos obeliscos da era faraónica, são modelos de um estilo de escultura que é ao mesmo tempo puro e grandioso; só podemos admirar o cuidado infinito com que são finalizados os mínimos detalhes de cada signo. (Eles eram executados em relevo, ou em silhueta oca, ou ainda em relevo em cavidade.)

10. A riqueza das inscrições hieroglíficas esculpidas com tanto cuidado era, além disso, realçada pelo brilho das cores que eram aplicadas a cada signo, ou segundo certas regras, tiradas da própria natureza do objeto figurado, ou puramente convencional.

11. Também eram coloridos os textos hieroglíficos traçados em tamanho grande, em tinta preta ou vermelha, nas paredes dos túmulos, e em tamanho pequeno nos caixões de múmias e em vários outros tipos de monumentos que pudessem receber inscrições.

12. Assim os hieróglifos, ou seja, os caracteres da escrita monumental, foram executados principalmente de três formas: 1º esculpidos e sem cor, 2º esculpidos e pintados, 3º desenhados com tinta colorida e depois pintados.

13. Aqui estão as noções gerais que reunimos por meio da observação sobre o uso de cores na escrita hieroglífica.

A sua aplicação aos caracteres sagrados ocorria segundo dois sistemas ligeiramente diferentes: conforme se tratasse de pintar hieróglifos esculpidos em grande escala em monumentos públicos, ou hieróglifos de pequena proporção, desenhados apenas com linhas, e em preto ou branco. tinta vermelha, em sarcófagos, estelas e outros monumentos deste tipo menos notável.

14. No primeiro sistema, aplicável apenas a grandes caracteres esculpidos, procurava-se, por meio de tonalidades planas, recordar grosso modo a cor natural dos objectos representados: assim, os caracteres que representam o céu eram pintados de azul (1); a terra em vermelho (2); a lua em amarelo (3); o sol em vermelho (4); a água em azul (5) ou verde (6).


15. Les figures d’hommes en pied sont peintes sur les grands monuments d’après des règles assez constantes : les chairs sont en rouge plus ou moins foncé ; les coiffures généralement en bleu, et la tunique blanche, les plis des draperies étant indiqués par des traits rouges.

15. As figuras masculinas de corpo inteiro são pintadas em grandes monumentos de acordo com regras bastante constantes: a carne é mais ou menos vermelha escura; os penteados geralmente em azul e a túnica em branco, sendo as dobras das cortinas indicadas por linhas vermelhas.

16. On donnait ordinairement des chairs jaunes aux figures de femmes, et leurs vêtements variaient en blanc, en vert et en rouge.

16. A carne amarela geralmente era dada aos rostos das mulheres, e suas roupas variavam em branco, verde e vermelho.

Les mêmes règles sont suivies dans le coloriage des hiéroglyphes dessinés en petit sur les stèles, les sarcophages et cercueils ; mais les vêtements sont tous de couleur verte.

As mesmas regras são seguidas na coloração dos hieróglifos desenhados em tamanho pequeno nas estelas, sarcófagos e caixões; mas as roupas são todas verdes.

17. Dans tous les cas, si les signes hiéroglyphiques retracent les formes des différents membres du corps humain, ils sont toujours peints de couleur rouge,

17. Em todos os casos, se os sinais hieroglíficos traçam as formas dos diferentes membros do corpo humano, eles são sempre pintados de vermelho,

ainsi que certains membres d’animaux, tels que la tête de veau,

assim como certos membros de animais, como a cabeça do bezerro,


la cuisse de bœuf, et les côtes de l’un ou de l’autre de ces quadrupèdes, présentées en offrande.

18. On appliquait aux caractères sculptés sur les monuments de premier ordre, des couleurs à peu près analogues à celles qui caractérisent l’être dont ils reproduisent l’image. C’est dans ce système que sont peints les grands hiéroglyphes représentant :

1º Des quadrupèdes, tels que le lion, le taureau, le bélier, etc.

a perna de boi e as costelas de um ou outro desses quadrúpedes, apresentadas como oferenda.

18. Cores aproximadamente análogas às que caracterizam o ser cuja imagem reproduzem foram aplicadas aos caracteres esculpidos em monumentos de primeira ordem. É neste sistema que estão os grandes hieróglifos que representam:

1º Quadrúpedes, como o leão, o touro, o carneiro, etc.


2º Des oiseaux ; tels que la chouette ou nycticorax, l’oie, l’ibis, etc.

2º Aves; como a coruja ou nycticorax, o ganso, o íbis, etc.

3º Des poissons : tels que le latus, l’oxyrynchus, etc.

3º Peixes: como latus, oxyrynchus, etc.

4º Des insectes ; tels que l’abeille, le scarabée, etc.

4º Insetos; como abelhas, besouros, etc.

5º Des plantes, telles que diverses espèces de roseaux, de lotus, le papyrus, etc.

5º Plantas, como diversas espécies de junco, lótus, papiro, etc.

19. Mais on n’employait, dans les inscriptions moins détaillées peintes sur les sarcophages ou les stèles, que des couleurs totalement conventionnelles pour les images d’êtres appartenant au règne animal ou au règne végétal.

Ainsi les images de quadrupèdes ou de portions de quadrupèdes, des reptiles et des plantes, étaient peintes en vert et quelquefois rehaussées de bleu

19. Mas nas inscrições menos detalhadas pintadas em sarcófagos ou estelas, apenas cores totalmente convencionais eram utilizadas para imagens de seres pertencentes ao reino animal ou vegetal.

Assim, as imagens de quadrúpedes ou porções de quadrúpedes, répteis e plantas, eram pintadas de verde e às vezes realçadas de azul.

20. Les ailes et la partie supérieure du corps des oiseaux sont coloriées en bleu, le reste du corps en vert, et les pattes en bleu ou en rouge.

20. As asas e a parte superior do corpo dos pássaros são de cor azul, o resto do corpo é verde e as pernas são azuis ou vermelhas.

Quelques images d’oiseaux reçoivent aussi, parfois, une teinte rouge sur quelques-unes de leurs parties ;

Algumas imagens de pássaros às vezes também recebem uma tonalidade vermelha em algumas de suas partes;

et le signe représentant un oiseau qui vient de naître, totalement dénué de plumes, est peint tout en couleur rouge.

21. Les hiéroglyphes sculptés en grand et figurant des ustensiles, des instruments et des objets de costume, prennent une couleur indiquant la matière dont ils sont formés :

Les objets en bois sont peints en jaune.[29]

e o sinal que representa um pássaro recém-nascido, completamente desprovido de penas, é todo pintado de vermelho.

21. Hieróglifos esculpidos em tamanho grande representando utensílios, instrumentos e objetos de moda assumem uma cor que indica o material do qual são formados:

Os objetos de madeira são pintados de amarelo.[30]

La couleur verte est donnée aux ustensiles en bronze.

A cor verde é dada aos utensílios de bronze.

Il n’en est point ainsi pour les hiéroglyphes peints sur les monuments d’un petit volume ; on ne suit presque à cet égard aucune règle constante ; beaucoup de caractères de cet ordre sont peints en vert, en bleu ou en rouge, indifféremment.

Este não é o caso dos hieróglifos pintados em monumentos de pequeno volume; neste aspecto dificilmente se seguiam quaisquer regras constantes; muitos caracteres desta ordem são pintados de verde, azul ou vermelho, indiferentemente.

22. La couleur bleue est particulièrement réservée aux formes géométriques et aux plans d’édifices.

22. A cor azul é particularmente reservada para formas geométricas e plantas de construção.

Les images d’édifices sculptés en grand, sont presque toujours de couleur blanche, comme pour indiquer la teinte pâle du grès et de la pierre calcaire.

As imagens de grandes edifícios esculpidos são quase sempre brancas, como que para indicar a tonalidade pálida do arenito e do calcário.

23. Diverses couleurs sont données aux vases, dont la série est fort nombreuse parmi les caractères sacrés ; les différentes teintes indiquent la matière de chaque espèce de vase:

Ceux dont la destination fut de contenir des matières solides, telles que des pains, des viandes, des fruits, etc., étaient en terre cuite et sont conséquemment peints en rouge.

23. São dadas diversas cores aos vasos, cuja série é muito numerosa entre os caracteres sagrados; as diferentes tonalidades indicam o material de cada tipo de vaso:

Aqueles cuja finalidade era conter materiais sólidos, como pão, carne, frutas, etc., eram feitos de terracota e, portanto, pintados de vermelho.

Les vases de bronze sont peints en vert ; les objets de fer, le sont en rouge, tels que chars de guerre, sabres, etc.

Os vasos de bronze são pintados de verde; objetos de ferro são vermelhos, como carros de guerra, sabres, etc.

Enfin, les vases de verre, d’émail ou de terre émaillée, propres à contenir des liquides, ont leur partie supérieure peinte en bleu, couleur du verre ou de l’émail, et la partie inférieure en rouge, pour indiquer soit le liquide, soit la transparence du vase.

Por fim, os vasos de vidro, esmalte ou faiança esmaltada, próprios para conter líquidos, têm a parte superior pintada de azul, cor do vidro ou do esmalte, e a parte inferior de vermelho, para indicar quer o líquido, quer a transparência do vaso.


§ II. Méthodes d’abréviation des caractères hiéroglyphiques.


A. Hiéroglyphes linéaires.

24. Il était bien difficile de s’en tenir, pour l’usage ordinaire, à un système graphique si compliqué dans son exécution, aussitôt que le développement des principes sociaux rendit de plus en plus nécessaire le secours de l’écriture pour satisfaire aux relations qui se multipliaient entre les individus de tous les ordres. Il fallut donc chercher à rendre l’emploi de l’écriture plus facile, et l’on visa naturellement à une simplification dans les formes des caractères.

25. La première tentative fut de réduire les caractères hiéroglyphiques au plus petit nombre de traits possible, mais de manière, toutefois, à conserver non-seulement l’ensemble général des formes, mais encore, surtout, ce type d’individualité qui distingue chaque image de quadrupède, d’oiseau, de reptile, etc., de l’image de chacun des autres objets de la même classe, employés dans l’écriture hiéroglyphique.

26. Le tableau suivant donnera une idée suffisante de cette importante méthode de réduction :

§II. Métodos para abreviar caracteres hieroglíficos.


A. Hieróglifos lineares.

24. Era muito difícil aderir, para o uso comum, a um sistema gráfico tão complicado na sua execução, desde que o desenvolvimento dos princípios sociais tornou cada vez mais necessária a ajuda da escrita para satisfazer as necessidades que se multiplicavam entre os indivíduos de todas as ordens. Foi necessário, portanto, procurar facilitar o uso da escrita e, naturalmente, tendeu-se a uma simplificação nas formas dos caracteres.

25. A primeira tentativa foi reduzir os caracteres hieroglíficos ao menor número possível de traços, mas de forma, porém, a preservar não só o conjunto geral das formas, mas também, sobretudo, o tipo de individualidade que distingue cada imagem de quadrúpede, pássaro, réptil, etc., da imagem de cada um dos demais objetos da mesma classe, utilizados na escrita hieroglífica.

26. A tabela a seguir dará uma ideia suficiente deste importante método de redução:


27. Cette réduction systématique de signes si compliqués à des formes si simples, tout en éloignant un peu le caractère du principe absolu d’imitation, le rapprocha, mais seulement en apparence, de son état primitif. Il est certain, en effet, que les premiers caractères tracés par les inventeurs de l’écriture hiéroglyphique, durent être infiniment moins exacts, dans leurs détails et dans leurs formes générales, que ceux dont nous admirons le galbe si élégant sur les grands monuments de l’Égypte ; et que, s’ils se rapprochaient par leur rudesse de la simplicité des hiéroglyphes abrégés de notre tableau, ils devaient en différer essentiellement par un manque total de correction, de vérité et de proportions dans le tracé des formes naturelles qu’on cherchait à rendre. Les plus anciens caractères chinois, et les tableaux mexicains, donnent d’ailleurs une idée suffisante de ce que peuvent être les premiers essais d’un peuple, dans l’imitation linéaire des objets.

28. Les hiéroglyphes abrégés, que nous désignerons désormais sous le nom de linéaires, portent, au contraire, dans leur ensemble réduit, l’empreinte d’une main très-exercée dans l’art du dessin ; et l’on ne peut s’empêcher, en ouvrant une foule de manuscrits, d’admirer avec combien de finesse et de spirituelle simplicité sont rendus linéairement ces croquis si légers des nombreuses espèces de quadrupèdes, d’oiseaux, de reptiles, etc., dont se composent en grande partie tous les textes hiéroglyphiques.

29. Ces hiéroglyphes linéaires formaient, à proprement parler, l’écriture hiéroglyphique la plus usuelle, c’est-à-dire l’écriture des livres, tandis que les hiéroglyphes purs furent toujours l’écriture des monuments publics. Cette distinction une fois établie, nous n’emploierons dans la suite de cet ouvrage que les hiéroglyphes linéaires, cette sorte de caractères étant d’un tracé plus facile, et occupant moins de place sans rien perdre de sa clarté.

30. On écrivait les hiéroglyphes linéaires, à l’encre noire ou rouge, sur des feuilles lissées de papyrus collées bout à bout, et l’on formait ainsi des volumes ( ϪⲰⲘ, ϪⲰⲰⲘⲈ, djôm, djôome), variés de largeur, et d’une longueur indéfinie. Le roseau ( ⲔⲀϢ, kasch), ou le pinceau ( ⲔⲀϢ Ⲙ̀ ϤϢⲒ, kaschamphôi), furent les instruments employés à tracer les caractères. Outre cela, des inscriptions en hiéroglyphes linéaires décorent des cercueils de momies, des coffrets, des figurines, des vases de bronze, et une foule de monuments de divers genres. Parmi ces caractères, les uns étaient exécutés au moyen du pinceau, et les autres gravés en creux sur le bois, les métaux et les matières les plus dures. [31]


B. Écriture hiératique.

31. Les hiéroglyphes linéaires étant des images abrégées d’objets physiques, et devant toujours présenter la forme générale de ces objets, très-distinctement exprimée, exigeaient encore, ainsi que nous l’avons déjà fait remarquer (suprà, no 28), une certaine habitude du dessin et une assez grande sûreté de main pour esquisser lestement et sans confusion tant de caractères qui, souvent, ne se distinguent entre eux que par de très-légères différences dans leurs contours. L’emploi de l’écriture sacrée linéaire exigeant quelque habileté dans la main, et rendant nécessaire un exercice préalable assez long, ne pouvait être ni très-facile ni très-rapide ; on chercha donc, avec le temps, à soumettre les caractères linéaires à un second degré d’abréviation, et l’on simplifia leur forme au point de produire une écriture d’un aspect tout nouveau, mais qui rachetait, par l’extrême facilité avec laquelle on pouvait tracer les signes qui la composent, ce qu’elle perdait réellement en élégance et en richesse dans ses formes élémentaires.

32. Cette seconde simplification des caractères hiéroglyphiques, produisit le genre d’écriture sacrée que les auteurs grecs ont désignée sous le nom de ἹΕΡΑΤΙΚἩ, hiératique, parce qu’elle fut principalement en usage parmi les membres de la caste égyptienne la plus éclairée, celle qui s’adonnait à la culture des lettres ou des sciences, et que nous connaissons sous le nom un peu trop vague de caste sacerdotale.

33. L’écriture hiératique, inventée dans le but bien marqué d’abréger considérablement le tracé des signes sacrés linéaires, n’est au fond qu’une véritable tachygraphie hiéroglyphique.

34. Considérés dans leur seule forme matérielle, les signes hiératiques doivent être divisés en quatre séries très-distinctes, selon leur degré d’éloignement ou d’abréviation des formes de l’hiéroglyphe linéaire qui est leur primitif.

35. Une première classe se compose des signes hiératiques qui s’éloignent le moins des contours du caractère hiéroglyphique que chacun de ces signes est destiné à remplacer dans le nouveau système d’écriture : ce sont des charges d’hiéroglyphes, tracées d’une manière large et au moyen du plus petit nombre de traits possible ; en voici des exemples :

27. Esta redução sistemática de signos tão complicados a formas tão simples, ao mesmo tempo que distanciava um pouco o signo do princípio absoluto da imitação, aproximava-o, mas apenas na aparência, do seu estado primitivo. É certo, de fato, que os primeiros caracteres traçados pelos inventores da escrita hieroglífica devem ter sido infinitamente menos exatos, nos seus detalhes e nas suas formas gerais, do que aqueles cuja curva elegante admiramos nos grandes monumentos do Egito; e que, se fossem semelhantes na sua rugosidade à simplicidade dos hieróglifos abreviados da nossa tabela, deveriam diferir essencialmente por uma total falta de correcção, verdade e proporção no contorno das formas naturais que se procuravam traduzir. Os mais antigos caracteres chineses, e as pinturas mexicanas, também dão uma ideia suficiente de quais poderiam ser as primeiras tentativas de um povo, na imitação linear de objetos.

28. Os hieróglifos abreviados, que doravante designaremos sob o nome de lineares, trazem, pelo contrário, no seu conjunto reduzido, a marca de uma mão muito praticada na arte do desenho; e não se pode evitar, ao abrir uma série de manuscritos, admirar com quanta sutileza e simplicidade espiritual são linearmente representados esses leves esboços das numerosas espécies de quadrúpedes, aves, répteis, etc., das quais todos os textos hieroglíficos são em grande parte compostos.

29. Esses hieróglifos lineares formaram, a rigor, a escrita hieroglífica mais comum, ou seja, a escrita de livros, enquanto os hieróglifos puros sempre foram a escrita de monumentos públicos. Uma vez estabelecida esta distinção, utilizaremos apenas hieróglifos lineares no restante deste trabalho, sendo este tipo de signo mais fácil de traçar e ocupando menos espaço sem perder a sua clareza.

30. Os hieróglifos lineares eram escritos, em tinta preta ou vermelha, em folhas alisadas de papiro coladas ponta a ponta, e assim se formavam volumes (ϪⲰⲘ, ϪⲰⲰⲘⲈ, djôm, djôome), variando em largura e comprimento indefinido. A cana (ⲔⲀϢ, kasch), ou o pincel (ⲔⲀϢ Ⲙ̀ ϤϢⲒ, kaschamphôi), eram os instrumentos utilizados para traçar os caracteres. Além disso, inscrições em hieróglifos lineares decoram sarcófagos de múmias, caixões, estatuetas, vasos de bronze e uma série de monumentos de vários tipos. Entre esses caracteres, alguns eram executados com pincel e outros eram entalhados em madeira, metais e materiais mais duros. [32]


B. Escrita hierática.

31. Os hieróglifos lineares sendo imagens abreviadas de objetos físicos, e devendo sempre apresentar a forma geral desses objetos, expressa de forma muito distinta, ainda exigiam, como já apontamos (acima, nº 28), um certo hábito de desenhar e uma precisão de mão suficiente para esboçar com agilidade e sem confusão tantos caracteres que, muitas vezes, só se distinguem uns dos outros por pequenas diferenças em seus contornos. O uso da escrita sagrada linear, que requer alguma habilidade manual e um exercício preliminar bastante longo, não pode ser nem muito fácil nem muito rápido; procurou-se portanto, ao longo do tempo, submeter os caracteres lineares a um segundo grau de abreviatura, e simplificou-se a sua forma a ponto de produzir uma escrita com um aspecto completamente novo, mas que redimia, pela extrema facilidade com que se podiam traçar os signos que a compõem, aquilo que realmente perdia em elegância e riqueza nas suas formas elementares.

32. Esta segunda simplificação dos caracteres hieroglíficos produziu o tipo de escrita sagrada que os autores gregos designaram sob o nome de ἹΕΡΑΤΙΚἩ, hierático, porque era usado principalmente entre os membros da casta egípcia mais esclarecida, aquela que se dedicava à cultura das letras ou das ciências, e que conhecemos sob o nome um tanto vago de casta sacerdotal.

33. A escrita hierática, inventada com o claro objetivo de encurtar consideravelmente o contorno dos sinais sagrados lineares, nada mais é do que uma verdadeira taquigrafia hieroglífica.

34. Considerados apenas na sua forma material, os signos hieráticos devem ser divididos em quatro séries muito distintas, de acordo com o seu grau de distância ou abreviação das formas do hieróglifo linear que é o seu primitivo.

35. Uma primeira classe é composta por caracteres hieráticos que menos se desviam dos contornos do signo hieroglífico que cada um destes caracteres pretende substituir no novo sistema de escrita: são caricaturas de hieróglifos, traçados de forma ampla e usando o mínimo possível de traços; aqui estão alguns exemplos:


36. Les signes hiératiques de la seconde classe, quoique toujours calqués sur les caractères hiéroglyphiques linéaires, dont ils tiennent la place, s’en éloignent cependant beaucoup au premier aperçu ; on devrait même les regarder comme des signes arbitraires, si un examen attentif n’apprenait qu’ils sont réellement formés du contour principal de l’hiéroglyphe, dont le reste des traits caractéristiques est entièrement omis.

Le tableau suivant rendra notre remarque plus sensible : il renferme d’abord le signe hiéroglyphique linéaire d’où il dérive, et dont nous avons tracé en noir plein le contour principal devenu le type du signe hiératique, la partie supprimée étant seulement pointée. Le nombre des signes hiératiques de cette classe est assez borné.

36. Os signos hieráticos da segunda classe, embora sempre modelados nos caracteres hieroglíficos lineares, dos quais ocupam o lugar, diferem, no entanto, muito à primeira vista; deveríamos até considerá-los como sinais arbitrários, se um exame cuidadoso não revelasse que eles são realmente formados a partir do contorno principal do hieróglifo, do qual o resto dos traços característicos são inteiramente omitidos.

A tabela a seguir tornará nossa observação mais aparente: ela contém primeiro o sinal hieroglífico linear do qual deriva, e do qual traçamos em preto sólido o contorno principal que se tornou o tipo do sinal hierático, sendo a parte excluída apenas pontilhada. O número de sinais hieráticos desta classe é bastante limitado.

37. L’imitation n’est plus que partielle dans la troisième classe de signes hiératiques, lesquels ne présentent seulement qu’une seule ou plusieurs des portions du caractère hiéroglyphique linéaire ; exemples :

37. A imitação é apenas parcial na terceira classe de sinais hieráticos, que apresentam apenas uma ou mais porções do signo hieroglífico linear; exemplos:

38. La quatrième classe des signes hiératiques, l’une des plus nombreuses, ne renferme que des formes tellement éloignées de l’hiéroglyphe primitif, qu’on peut en quelque sorte donner à plusieurs d’entre eux, et à bon droit, le nom de signes arbitraires, comme il est facile de s’en convaincre par l’examen des exemples qui suivent :

38. A quarta classe de signos hieráticos, uma das mais numerosas, contém apenas formas tão distantes do hieróglifo primitivo, que podemos de alguma forma dar a vários deles, e com razão, o nome de signos arbitrários, como é fácil nos convencer examinando os exemplos a seguir:

§ III. Disposition des caractères sacrés.

39. Les caractères hiéroglyphiques purs et hiéroglyphiques linéaires, étant rapprochés et combinés pour exprimer la pensée, pouvaient être disposés de plusieurs manières diverses et même opposées. On les rangeait :

1º De haut en bas en colonnes verticales. Voyez les exemples A et B ;

2º En lignes horizontales. Voyez C et D ;

§III. Arranjo de caracteres sagrados.

39. Os caracteres hieroglíficos puros e hieroglíficos lineares, reunidos e combinados para expressar o pensamento, podiam ser organizados de várias maneiras, diversas e até mesmo opostas. Eram dispostos:

1º De cima para baixo em colunas verticais. Veja os exemplos A e B;

2º Em linhas horizontais. Veja C e D;

40. Suivant le plus de largeur ou de hauteur dans leur forme, les caractères hiéroglyphiques sont tracés isolément, ou bien deux à deux, ou trois à trois sur la hauteur de la ligne, si on les range en lignes horizontales comme C et D ; ou sur la largeur de la colonne, si on les dispose en colonnes verticales comme A et B.

41. Dans ces deux cas, les caractères peuvent se succéder soit en partant de la droite à la gauche (A et C), soit de la gauche à la droite (B et D). La plupart des livres sont écrits en colonnes verticales, procédant de la droite à la gauche, ou en lignes horizontales, dont les signes sont aussi rangés de droite à gauche.

42. On reconnaîtra généralement dans quelle direction marchent les caractères composant un texte hiéroglyphique, en observant le côté vers lequel sont tournées les têtes des figures d’hommes et d’animaux, ou les parties saillantes, anguleuses, renflées ou courbées des images d’objets inanimés qui font partie de l’inscription. Ainsi dans la colonne verticale A et la ligne horizontale C, les signes sont successivement coordonnés de droite à gauche, puisque la tête de l’épervier et les fers des trois haches sont dirigés vers la droite. La tête de l’épervier et les fers des haches étant dirigés en un sens inverse dans les exemples B et D, marquent suffisamment que les signes se succèdent de gauche à droite.

43. En représentant ici chacun des hiéroglyphes formant les exemples cités A, B, C et D, par son numéro d’ordre dans l’inscription dont il fait partie, on saisira avec plus de facilité les règles énoncées ci-dessus § 40, 41 et 42.

40. Dependendo da largura ou altura da sua forma, os caracteres hieroglíficos são traçados isoladamente, ou dois a dois, ou três a três na altura da linha, se estiverem dispostos em linhas horizontais como C e D; ou ao longo da largura da coluna, se organizados em colunas verticais como A e B.

41. Nestes dois casos, os caracteres podem suceder-se quer da direita para a esquerda (A e C), quer da esquerda para a direita (B e D). A maioria dos livros é escrita em colunas verticais, da direita para a esquerda, ou em linhas horizontais, cujos sinais também estão dispostos da direita para a esquerda.

42. Reconheceremos geralmente em que direção caminham os caracteres que compõem um texto hieroglífico, observando o lado para o qual estão voltadas as cabeças das figuras de homens e animais, ou as partes salientes, angulares, inchadas ou curvas das imagens de objetos inanimados que fazem parte da inscrição. Assim, na coluna vertical A e na linha horizontal C, os sinais são coordenados sucessivamente da direita para a esquerda, já que a cabeça do falcão e os ferros dos três eixos estão direcionados para a direita. A cabeça do falcão e as cabeças dos eixos dirigidas em sentido oposto nos exemplos B e D, indicam suficientemente que os sinais se sucedem da esquerda para a direita.

43. Representando aqui cada um dos hieróglifos que formam os exemplos citados A, B, C e D, pelo seu número sequencial na inscrição de que faz parte, compreenderemos com mais facilidade as regras expostas acima § 40, 41 e 42.

44. On rencontre, mais fort rarement, des manuscrits hiéroglyphiques dont les colonnes se succèdent de la gauche à la droite, quoique les caractères soient tracés de manière à ce que les têtes d’animaux regardent la droite. Le cabinet du roi et le Musée royal du Louvre possèdent des papyrus qui offrent cette particularité.

45. Les signes hiératiques sont constamment disposés en lignes horizontales et se succèdent de droite à gauche (voir l’exemple E). Ces caractères se superposent d’après les convenances de forme, de la même manière que les caractères hiéroglyphiques disposés horizontalement (suprà, no 40).

44. Encontramos, mas muito raramente, manuscritos hieroglíficos cujas colunas se sucedem da esquerda para a direita, embora os caracteres sejam traçados de tal forma que as cabeças dos animais fiquem voltadas para a direita. O Gabinete do Rei e o Museu Real do Louvre possuem papiros que oferecem esta particularidade.

45. Os sinais hieráticos são constantemente dispostos em linhas horizontais e sucedem-se da direita para a esquerda (ver exemplo E). Esses caracteres são sobrepostos de acordo com a conveniência da forma, da mesma forma que os caracteres hieroglíficos dispostos horizontalmente (acima, nº 40).

46. Il est infiniment rare de voir des caractères hiératiques disposés en colonnes verticales. Nous ne connaissons qu’un fort petit nombre d’exemples d’une telle pratique.

47. Nous citerons également comme une singularité certains manuscrits funéraires présentant le mélange de caractères hiéroglyphiques et de signes hiératiques employés simultanément dans le même texte.

46. ​​​​É infinitamente raro ver caracteres hieráticos dispostos em colunas verticais. Conhecemos apenas um número muito pequeno de exemplos de tal prática.

47. Citaremos também como singularidade certos manuscritos funerários que apresentam uma mistura de caracteres hieroglíficos e sinais hieráticos usados ​​simultaneamente em um mesmo texto.


Notes

  1. Tous les monuments égyptiens portent des hiéroglyphes, à peu d’exceptions près, grands ou petits, depuis le colosse jusqu’à l’amulette.
  2. Monuments antérieurs à l’invasion, parfaits. Depuis, beaux ; mais la décadence commence à Sésostris, continue sous Sabacon et les Saïtes ; très-avancée sous les Lagides ; complète sous les Romains.
  3. Le soleil, la lune, une étoile, le ciel.
  4. Todos os monumentos egípcios carregam hieróglifos, com poucas exceções, grandes ou pequenos, desde o colosso até o amuleto.
  5. Monumentos antes da invasão , perfeito. Depois disso, belos; mas a decadência começa em Sesóstris, continua sob Sabacon e os Saítas; muito avançado sob os Lagidas; completo sob os romanos.
  6. O sol, a lua, uma estrela, o céu.
  7. Tête d’homme, tête de femme, un œil, une oreille, la bouche, un bras, la main, une cuisse et la jambe, les pieds, la jambe.
  8. Cabeça de homem, cabeça de mulher, um olho, uma orelha, a boca, um braço, a mão, uma coxa e a perna, os pés, a perna.
  9. Le taureau, la vache, le veau, le cheval, le lion, la girafe, la gazelle, le cynocéphale.
  10. O touro, a vaca, o bezerro, o cavalo, o leão, a girafa, a gazela, o cachorro.
  11. Le vautour, l’aigle, l’épervier, la chouette, un gallinacé, l’hirondelle, l’oie, l’ibis, la demoiselle de Numidie.
  12. O abutre, a águia, o falcão, a coruja, um galináceo, a andorinha, o ganso, o íbis, a donzela da Numídia.
  13. Le lézard, le crocodile, la grenouille, des couleuvres, la vipère hayyé, le céraste, etc.
  14. O lagarto, o crocodilo, o sapo, as cobras, a víbora hayyé, o ceraste, etc.
  15. Le latus, le lépidote, l’oxyrynchus, etc.
  16. Latus, lepidoto, oxyrynchus, etc.
  17. Le scarabée, le scorpion, la mante, une espèce d’abeille, etc.
  18. O besouro, o escorpião, o louva-a-deus, uma espécie de abelha, etc.
  19. Diverses coeifures, un collier, un bracelet, des sandales, etc., etc.
  20. Vários penteados, colar, pulseira, sandálias, etc., etc.
  21. Un trône, un coffre, un lit funèbre, un arc, une flèche, un trait, des sceptres.
  22. Um trono, um baú, um leito funerário, um arco, uma flecha, uma flecha, cetros.
  23. Trois sortes de vases, un vase à brûler l’encens, un bassin, une corbeille, une natte.
  24. Três tipos de vasos, um vaso para queimadura incenso, uma bacia, uma cesta, uma esteira.
  25. Un théorbe, les instruments pour écrire, un volume de papyrus, un couteau, une scie, une hache, etc.
  26. Un theorbo, les instruments pour écrire, un volume de papyrus, un couteau, une scie, une hache, etc.
  27. Un propylon, un naos, une bari, un obélisque, une statue, une stèle, des autels, etc.
  28. Um propilon, um naos, um bari, um obelisco, uma estátua, uma estela, altares, etc.
  29. Un arc, une barque, une houe, une charrue, une paire de sandales en feuilles de palmier.
  30. Um arco, um barco, uma enxada, um arado, um par de sandálias de folha de palmeira.
  31. On écrivit aussi sur toile, sur papyrus de trois espèces : royal, hiératique, démotique ; sur peau d’animal ou parchemin, sur pierres brutes ; sur des tessons, particulièrement sous les Romains et les Coptes.
  32. Escrevia-se também em tela, em papiros de três tipos: real, hierático, demótico; em pele de animal ou pergaminho, em pedras brutas; em cacos de cerâmica, especialmente sob os romanos e os coptas.